Biographie d'épreuve de vie
L’écriture pour s’alléger d’un épisode de vie douloureux, pour témoigner de ce qui nous a un peu abimés mais aussi de ce qui nous a poussés à nous relever… L’épreuve de vie est celle qui nous oblige à comprendre le sens de notre existence. L’écrire, c’est un peu se raconter pour se rencontrer…
Je vous propose ici mes services de biographe accompagnante pour déposer des expériences de vie difficiles que j’ai moi même côtoyées personnellement ou professionnellement. Avoir approché cette adversité de près au cours de mon existence, me permet de vous accueillir avec authenticité, de détenir certaines clés de compréhension de ce qui vous touche si profondément.
J’aime évoquer l’idée de l’écriture “guérisseuse d’âme”, celle qui permet de mettre du sens dans son vécu, de faire une force de ses épreuves. J’ai un jour entendu cette phrase qui m’a captivée : “Rencontrer sa douleur, c’est ce qui permet de continuer à vivre plus apaisé”.
Et si nous écrivions ensemble votre chemin vers l’apaisement ?
Ecrire son deuil
La perte d’un être cher s’apparente souvent à une cacophonie, un désordre de fausses notes dans une vie parfois réglée comme du papier à musique. Les notes légères s’envolent pour laisser place à une mélodie au ton plus ténébreux.
Qu’elle soit soudaine, dans l’ordre des choses diraient certains, parfois violente, la mort laisse ceux qui restent dans une peine fracassante qui paraît insurmontable. Le temps est nécessaire pour parfois accepter l’inacceptable et l’écriture peut permettre de nommer sa peine, de soulager la lourdeur de l’absence, d’évoquer les souvenirs heureux du temps passé.
“La vieillesse, la maladie, le suicide… La mort est venue plusieurs fois frapper à ma porte… J’ai entrouvert cette porte, un trou noir béant m’y attendait, mes disparus manquants à l’appel de mon quotidien… Je me souviens de ce vide qui emplit le corps, de cette brûlure qui vous traverse. Le deuil s’apprivoise. Rester parmi les vivants en écrivant ma peine, un hommage ou mes souvenirs ; une manière, pour moi, de survivre et de faire vivre mes absents”.
En général, la mort fait que l’on devient plus attentif à la vie.
Paulo Coelho
Ecrire son chemin d'émigration
Quitter son pays natal, fuir le pire pour une vie meilleure, se déraciner, s’intégrer sans renoncer à ses origines, partir pour revenir un jour peut-être; voilà tous les paradoxes inhérents à l’éxil.
Qu’elle soit choisie ou imposée, elle est le reflet d’un aller-retour incessant entre deux cultures, deux langues, le choix de rester ou repartir…
Écrire l’histoire de son émigration, c’est témoigner de la souffrance d’un déracinement mais c’est aussi transmettre à vos enfants ou petits-enfants ces couleurs, ces souvenirs, cette culture du pays de vos racines.
“L’exil comme synonyme de souffrance, un arrachement à ses racines… Ma belle famille a vécu l’émigration du Portugal vers la France. Jamais vraiment d’ici, plus vraiment de là-bas… Un paradoxe de vie dans lequel les générations suivantes se construisent. Mes enfants me demandent encore et souvent le récit de cette fuite de leurs grands-parents vers une terre inconnue, pour un avenir meilleur. Je n’ai qu’une histoire partielle à leur transmettre, leur grand-père étant décédé. Savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va, plus qu’une transmission d’anecdotes, c’est tout le sens de nos racines”.
Les exilés sont comme les loups, partout où nous allons, nous rejoignons des meutes qui ne sont pas les nôtres, nous participons, nous chassons ensemble et pourtant la lune nous invite à nous mettre à l'écart pour hurler de solitude.
Luis Sepulveda
Ecrire la maladie
La maladie s’invite à l’improviste dans une vie paisible, loin des tumultes. Elle brise tous les projets, rend l’avenir tracé chancelant. Elle éloigne la certitude, laisse place à ce que nous oublions parfois : la vie reste fragile.
Témoigner de votre parcours face à la maladie, déposer la souffrance que vous ou vos proches avez vécue, peut s’avérer salvateur. Je vous invite par ma présence et mon écriture à mettre en mots cette douloureuse épreuve.
“Face à la mémoire qui s’efface, à la vie qui se défile, j’ai souvent craint qu’elle oublie mon prénom. Moi, je me souvenais de ces mois d’été passés chez elle durant mon enfance, le souvenir des champs de blé. Je n’oublierai pas : mon prénom qu’elle a prononcé une dernière fois, le sourire accroché aux lèvres, malgré la maladie”.
Lorsque la maladie entre dans un foyer, elle ne s’empare pas seulement d’un corps,
mais tisse entre les cœurs, une toile où s’ensevelit l’espoir.
Muriel Barbery
Ecrire le burn-out
Le burn-out, ce terme angliciste traduit en français par épuisement professionnel est certainement plus convenable, mais tellement loin de la réalité. Le burn-out comme “se consumer”, “brûler de l’intérieur” ou encore “griller”, apparaît moins glamour que l’épuisement professionnel, ce tabou du monde du travail !
Se reconstruire après un burn-out, requiert une introspection coûteuse agrémentée de courage. S’il n’est pas aisé de sortir de cette spirale infernale qui peut vous engloutir, s’en relever, c’est en tirer cette force intérieure pour créer d’autres possibles, achever des rêves oubliés en route.
Vous souhaitez témoigner et briser un tabou de société ou vous alléger de cette épreuve, je vous accompagne dans cette voie de l’écriture du burn-out.
“Le burn-out, ce sont ces insomnies, ces douleurs physiques et ce vide qui s’installent, cette culpabilité de ne pas faire face quand les autres y arrivent. Il s’invite insidieusement dans une vie professionnelle passionnante, éreintante et en perte de sens. Personne n’a vu ce feu intérieur qui me consumait… Et puis, il y a eu ce jour où tout bascule… Le néant, le trou noir et la chute vertigineuse… jusqu’à la reconstruction grâce à ces mains tendues, ces mots entendus, qui redonnent l’envie et l’espoir. J’y repense, souvent, avec beaucoup de gratitude”.
Vous qui passez dans ce monde, poursuivez vos chants et vos rondes,..., Et je prie, pour qu’au milieu du fracas et du bruit, si d’aventure, vous veniez à tomber, une main se tende, douce et puissante, une main amie, qui vous agrippe et vous relève et vous renvoie sans vous juger, dans le grand tourbillon de la vie, où vous continuerez à danser.
Couvent des Filles de la Croix / Laetitia COLOMBANI
Ecrire la maltraitance / la violence
Les violences que sont la maltraitance, les violences intrafamiliales, la violence conjugale restent encore des sujets tabous de notre société. Traumatismes de vie, elles entravent le chemin de la construction personnelle et de la confiance en soi.
Écrire les violences infligées contribuent à nommer l’impensable mais aussi à poser des mots sur ce qui a été subi. C’est également redevenir acteur de sa vie en se délestant d’une partie de cette souffrance, la transformer en une force de vie.
Je peux vous guider dans cette co-écriture afin d’alléger les blessures d’un passé difficile , ne plus fuir ces souvenirs mais les apprivoiser.
“J’ai souvent abordé la violence au cours de mon parcours d’assistante sociale, que ce soit avec des adultes ou des enfants. Lire dans tous ces regards la souffrance, la honte ou encore la culpabilité, montre tout le chemin à parcourir pour s’affranchir d’un tel traumatisme. Prendre en compte le récit de la victime, c’est déjà tendre une main pour amorcer d’autres lendemains”.
Personne ne prétend que la résilience est une recette de bonheur. C’est une stratégie de lutte contre le malheur qui permet d’arracher du plaisir à vivre, malgré le murmure des fantômes au fond de sa mémoire.
Boris Cyrulnik
Ecrire la parentalité
La grossesse, la naissance ou encore l’adoption sont autant d’événements qui chamboulent une existence. Être parent dans un monde qui tournoie sans cesse et prône la perfection, se révèle être un sacré défi. Les parents devraient éduquer sans faute et sans jamais faillir. La réalité journalière est souvent tout autre avec son lot de heurts et de joies, dans un quotidien où chacun apprend et expérimente le rôle de parent, où les enfants apprennent à grandir.
Raconter sa parentalité, c’est aussi transmettre à ses enfants un bout de leur histoire, le regard porté sur eux. C’est quelquefois brandir la fierté des joies partagées, de l’amour parental mais parfois se pardonner les “j’aurais pu faire mieux”.
Je vous accompagne dans le récit de votre parentalité, en toute bienveillance et humilité.
“On m’a souvent parlé d’instinct maternel comme une évidence, pas sûre ! Je crois qu’être parent, c’est faire les choix que l’on pense être dans l’intérêt de notre progéniture, c’est apprendre à rencontrer son enfant, comprendre dans son regard, ses mots, ses gestes. Il y a bien sûr les “j’aurais dû” mais aussi les “je suis fière”… Parmi le chaos et les bonheurs, la parentalité reste un numéro d’équilibriste pour ne pas perdre le lien, ne pas tomber du fil qui relie deux cœurs”.
Les parents sont la semence de l'enfant et la terre dans laquelle il pousse.
Martin GRAY
Ecrire la précarité
La précarité n’est ni une fatalité ni un choix… Parfois, surgissent des événements de vie qui font que tout bascule et vous plonge dans la précarité la plus sombre.
Parce qu’elle n’arrive pas qu’aux autres et qu’elle ne vous agrippe pas pour la vie, témoigner de la précarité vécue permet de changer le regard porté par la société. Écrire pour partager sa résilience ou comment les années de vie difficiles peuvent devenir des forces intérieures.
“On les appelle les accidents de la vie, ces moments de détresse que tout un chacun peut rencontrer et qui peuvent conduire à la précarité. Au cours de mon parcours professionnel, j’ai souvent été confrontée à la précarité économique ou sociale. Violente et sans concession, la précarité se révèle souvent être une forme d’exclusion puissante de la société et peut être vécue avec honte ou culpabilité. Sortir de la précarité s’apparente à retrouver une place au sein de la collectivité“.
Le seul critère de réussite d’une collectivité devrait être sa capacité à ne pas exclure,
à faire sentir à chacun qu’il est bienvenu, car tous ont besoin de lui.
Albert Jacquard